Somnambulisme, terreurs nocturnes, cauchemars : de l'autre côté du rêve

 

Le cerveau en "pilotage automatique" : Concrètement, une crise survient souvent lorsque la  personne est plongée dans le sommeil lent profond, soit au moins une heure après l'endormissement. Son inconscient prend le contrôle de son cerveau qui passe alors en mode pilotage automatique. Dans le cortex, certaines régions s'éveillent, notamment celles qui commandent la motricité, alors que d'autres, comme celles impliquées dans la réflexion, le sens critique ou même l'analyse, restent profondément endormies."

https://www.science-et-vie.com/article/qu-est-ce-qui-rend-somnambule-7611

 

"Comment réagir ?

Il n’y a pas grand-chose que l’on puisse faire. Il n’est pas conseillé de réveiller l’enfant, car il serait confus et n’aurait aucun souvenir de l’épisode. D’ailleurs, il ne saurait pas ce qu’il cher­chait ni ce qui l’a amené dans cette pièce. Il y a lieu de le raccompagner à sa chambre, sans l’obstiner. On doit absolument veiller à la sécurité d’un enfant qui se déplace pendant son som­meil : installer une barrière au sommet de l’escalier ou à la porte de la chambre, des verrous sécuritaires aux fenêtres et aux portes. Égale­ment, il peut s’avérer utile de fixer à la porte de la chambre de l’enfant une clochette qui prévient les parents qu’il se lève."

https://fondationsommeil.com/somnambulisme-terreurs-nocturnes-cauchemars/

 

Les symptômes du somnambulisme

Le somnambulisme simple : on distingue deux cas comportementaux.

Pour le premier, l’enfant ou l’adulte s’assoit sur son lit tout en exécutant des gestes plus ou moins adroits. De temps en temps, il peut se mettre à parler.

Dans le deuxième cas, le somnambule se lève et déambule dans l’habitation pour ensuite retourner spontanément dans son lit. Ses yeux sont grands ouverts et son regard est inexpressif. Si on lui parle, il peut répondre, il peut même exécuter des ordres. Mais le somnambule s’irrite très vite et devient grognon. Parfois, il peut réaliser des actes relativement élaborés, éviter des meubles, descendre des escaliers, vider une armoire, fouiller le réfrigérateur, se mettre à manger, faire la vaisselle, ou uriner dans un coin ; voire chez les adultes, conduire un véhicule. Sauf dans cette dernière situation, ce type de somnambulisme n’est pas dangereux et se déroule tout au plus une fois par mois durant
10 minutes. Il tend à disparaître au bout de quelques mois ou à la puberté chez les enfants. Si le somnambule commet des actes dangereux pour lui ou pour son entourage, nous passons au second type de manifestation.

Information hospitalière

 

Les études psychiatriques de Carl Jung, sur le somnambulisme de l'adulte.

 

 

 

Durant l'épisode dont vous êtes témoin,

 dégagez l'espace sécurisé nécessaire : soyez prévenants.

 

Au cabinet, la thérapie par le jeu est indiquée pour les enfants somnambules.

 

 

Ne pas être "dans le conseil" atteint pour moi ses limites quand la sécurité des personnes est mise en danger.

 

Parfois, parler sera suffisant. Parfois, il faudra déterminer ensemble quel type d'accompagnement complémentaire peut favoriser votre mieux-être, quel médecine pourrait vous soulager et vous aider à y voir plus clair et ce sera à vous de choisir ce que vous sentez bon pour vous.

 

Le somnambulisme des enfants est fréquent (20% des moins de 8 ans, avec une moyenne d'un épisode de 10 minutes par mois), et n'a pas forcément à devenir "une problématique" s'il n'y a pas de danger pour l'enfant ou son entourage.

 

Je conseille aux parents, durant l'épisode, de sécuriser l'enfant dans son expérience (matériellement et affectivement) et d'en faire le récit au thérapeute par email ou par téléphonedans le respect de la personne qu'est l'enfant.

Et ce, d'autant plus si des terreurs nocturnes sont associées.

 

Pourquoi ?

Car souvent, les enfants n'ont pas de souvenirs de l'épisode et sont embrouillés qu'on y fasse allusion : dans un premier temps, faites "comme si" de rien n'était, sauf si votre enfant aborde de lui-même le sujet, ne le réveillez pas.

 

Si cela se reproduit, parlez-en au thérapeute sans alarmer l'enfantce n'est pas une maladie, mais un comportement à observer : notez dans votre journal de bord la fréquence des épisodes ou des anecdotes importantes à vos yeux.

 

Pas de photos au flash (!) ni de gestes brusques, protéger les escaliers, mettre une clochette à la porte, sécuriser les fenêtres, cela relève du bon sens et de la responsabilité des parents et des proches.

 

Coupez les écrans tôt et évitez les contrariétés à l'enfant avant de le mettre au lit.

 

Pas de remarques ni de questions à moins qu'il n'en parle de lui-même, c'est important pour la personne en devenir qu'il ou elle est.

 

Le schtroumpf somnambule - Peyo

 

Chaque expérience est unique, prenons en soin ensemble.

 

Et si des souvenirs revenaient ?

Gardez précieusement votre journal : c'est le récit d'un épisode "inconscient" de la vie de votre enfant, un "bout" de sa vie qu'il voudra peut-être redécouvrir plus tard à travers vos écrits.

 

D'un point de vue pratique

Comme je ne reçois jamais les parents sans l'enfant que j'accompagne à leur demande,

le plus simple dans cette situation est de me faire parvenir vos récits par mail avant la séance suivante ; nous pouvons également convenir d'un rendez-vous au téléphone.

 

Respect - calligraphie japonaise

 

 

Pour les petits somnambules (et leurs parents) : Le petit Géant somnambule


Et l'insomnie ?